Montreal view, by night from the Mount-Royal
When I was young, I loved playing with the flashlight. Open, close, open close. My mother saw me "Watch out, don't look directly in the light, it will hurt your eyes!". I was good for me, I wanted to wear glasses, I tought it was the way to look intellectual ! Each night, before sleep, I
À partir de mes sept ans, j’ai commencé à porter des lunettes. J’ai commencé à tenter d’expliquer ce que je « voyais » de différent des autres. J’ai longtemps voulu le dessiner mais mes talents avec des crayons sont plutôt limités à l’écriture. Ma myopie a progressé à travers les années, elle avançait comme je grandissais.
À trente cinq ans, lors de mon retour à l’école en photographie, ma myopie atteignait environ -9,5 de dioptrie. Et ce que j’apprenais sur mon appareil photo, je le transposais au fonctionnement de mes yeux. La focale, la sensibilité à la lumière, la profondeur de champs. J’ai commencé à vouloir reproduire ma myopie avec mon appareil. J’ai fait des tests, tenté différentes manoeuvres. J’essayais de faire numériquement avec des logiciels puis, directement à la prise de vue.
Pour la fin de mes études, pour mon portefolio final, j’avais trouvé la formule magique ! Je reproduis ma myopie avec mon appareil ! Depuis mon diplôme, mes photos de myope continuent de me passionner : je continues à en prendre et le tout demeure mon projet personnel de prédilection. Voici quelques images en guise de présentation.
Le Château Frontenac au coucher du soleil, Québec.
Le stade Olympique, à la pénombre